Bonjour Michel, peux-tu nous expliquer ton métier ?
A 10 ans je découvre la photographie avec mon STAR FLASH BROWNIE DE KODAK lors d'un voyage dans la vallée de Chamonix en montant à l'Aiguille du Midi. Je fais des photos de la glace environnante et me passionne pour les paysages glaciaires. Après plusieurs stages dans le cinéma et dans des studios, je décide de partir en voyage au Japon et découvre l'esprit et la pratique du zen au travers des bonsaï, ces arbres nains que je vais photographier pendant deux ans. Puis, au fil des années, mon attirance vers les paysages glacés me pousse à découvrir le Groenland ou je retournerai 7 fois, puis l'antarctique, le 7e continent.
Pourquoi les régions froides t'attirent autant ?
C'est ma passion pour le froid qui me fait voyagér dans ces terres inhospitalières ou j'ai rencontré des gens simples et formidables avec qui j'ai partagé des instants riches et forts en émotion.
Comment as-tu connu la fauconnerie ?
Lors de mes voyages j'ai côtoyé la faune pris des photos en pleine nature puis je suis parti en Mongolie dans la région de l'Altai. J'ai découvert un lien invisible entre un homme et un animal sauvage. Ce monde de l'aiglerie m'a permis de me lier d'amitié avec AHCHAMBEK, fier aiglier Kazakh.
Comment tu t’es mis en relation avec l’aiglier ? As-tu volé avec lui ?
J'ai un ami français qui partage la même vie que les habitants vivant d'élevage et de chasse. Il m'a mis en relation avec une famille ou j'ai été initié à la chasse à l'aigle sur les plateaux de l'Altai. Une incroyable expérience qui m'amène à faire un autre voyage en 2020.
Où peut-on voir tes photos ?
Mes photos sont visibles sur mon site : www.michelrawicki.com ou bien dans mes deux précédents ouvrages : "L'appel du froid, les glaces, les bêtes, les hommes" et "Nanuk, le Grand livre de l'ours polaire" qui vient de sortir aux éditions Albin Michel. Quant aux photos réalisées en Mongolie avec les aigliers, elles feront parties d'un futur livre dédié à l'humain.
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